Storytelling des 1000 premiers jours de l’enfant

Ça fait combien de temps les 1000 premiers jours de l’enfant ?

Ça fait combien de questions par jour ? Combien de questions pour 1000 jours ? Combien de questions pour notre enfant et combien pour nous les parents ? Quelle aventure !

Nous apprenons que nous allons devenir parents… première fois. La charge émotionnelle est énorme ! Nous imaginons que même quand on a un peu d’expérience,  on se pose des questions… notre enfant va vivre face à des dangers et nous allons devoir immédiatement lui apprendre à ne pas prendre de risques inconsidérés. Et nous, comment vivons-nous ? Comment résistons-nous à l’appel des dérives ? Penser à notre petit d’homme, c’est aussi penser à nous…  Il ne s’agira pas d’être exemplaire, mais de vivre en connaissance de causes et de conséquences. Oui, c’est bien comme programme ça ! Vivre et agir en connaissance de causes et de conséquences et faire des choix… allons-y et réfléchissons avec d’autres sur la notion de parentalité (quel mot barbare pour un acte d’amour…)
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Donc, nous  sommes  responsables pour nous (nous le sommes tous les jours, et dans le cas présent, nous voulons l’être d’une manière plus consciente !) et sommes confrontés tous les jours à nos émotions, nos relations et nos savoirs qui nous mettent en relation avec le monde. Sommes-nous assez sereins dans notre rapport aux autres ? Qu’allons-nous donner à notre enfant du patrimoine communicationnel qui est le nôtre ? En d’autres termes, quand on voit tout ce qui nous énerve, on a intérêt à apprendre à gérer au mieux nos émotions !

Bon, il va falloir que nous redoublions de conscience de tout ce qui attaque notre santé dès maintenant. Autant éviter d’exposer notre enfant…______________

A la maison… C’est vrai qu’on aime les odeurs de certains produits cosmétiques et ménagers. Combien de fois nous sommes-nous posé la question de leur composition ? Jamais. Nous respirons à plein nez des choses qui peuvent porter atteinte à notre santé ? La covid nous a appris à aérer notre logement régulièrement… nous n’avons pas grand-chose à faire de plus pour nous protéger des acariens, du radon, des polluants des produits qui nous entourent. Et dans la foulée, puisque nous sommes penchés sur cette thématique, autant prendre l’habitude de décoder les étiquettes des produits que nous consommons et que bébé consommera très vite. Les industriels usent et abusent parfois de produits toxiques… autant le savoir et faire nous-mêmes ce qui sera sain pour nous.
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Dehors… Non, nous avons choisi de vivre à la campagne, ne nous dites pas qu’il peut nous arriver quelque chose de fâcheux ! Ben si… pesticides, ambroisie, pollution lumineuse (quoique parfois dans nos hameaux, on ne puisse pas dire que la lumière artificielle nous encombre !). Bon, on prend note.
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Et du coup, comment fait-on pour que ce petit être que nous offrons au monde soit protégé ? Nous avons choisi l’allaitement le plus longtemps possible pour lui transmettre les anticorps que sa maman aura personnellement fabriqués (tient, ça vaut le coup que l’on veille encore un peu mieux sur nous) et nous le vaccinons. Ah ben oui, mais par les temps qui courent, la vaccination, ça fait débat…

Vous nous conviez aussi à manger autrement. Participer à un défi alimentation nous dites-vous ! Le challenge est lancé… nous faisons avec vous le pari que nous pouvons participer aux 6 ateliers ! Nous ignorons ce qu’il y a à gagner mais nous savons déjà que la transition alimentaire, la transition écologique et l’économie de proximité que vous défendez par cette action sont la condition d’un avenir positif. C’est celui que nous faisons pour notre enfant. Nous faisons aussi le pari que nous irons même visiter des fermes et des jardins au naturel ! De là à ce que nous plantions deux ou trois plants…  Nous serons heureux d’être contaminés par ces bonnes pratiques ! Mais quand même, aidez-nous à faire la synthèse de tout ça car l’alimentation saine de notre enfant de la naissance à 2 ans et après nous concerne au plus haut point et on sait qu’il ne mangera pas tout de suite des produits lactofermentés !
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Nos sujets de conversation changent. Notre petit d’homme concentre toutes nos préoccupations. Mais nous… Comment va-t-on organiser notre vie dans quelques mois ? D’abord, on va repérer les modes de garde existants localement et nous nous espérons suffisamment audacieux pour inventer ceux qui nous feront défaut ! Ne nous emballons pas, mais nous sommes prêts à cette initiative.

Nous sommes d’autant plus près que nous avons tous deux besoin de temps pour nous, pour nous adonner à nos passions, voire vivre nos plaisirs coupablesAgir en connaissance de causes et de conséquences disions-nous… Ecran, substances psychotropes, ben oui, nous défendons l’idée d’une consommation responsable pour nous et d’une éducation protégée pour notre enfant ! Du coup, on se dit qu’il est essentiel de penser aussi à l’organisation de la maison. Comment protéger notre espace de couple (notre intimité, quoi !), de bricoleur, de gamer, celui de nos futurs enfants (il y en a qui l’ont fait avant nous…) et comment cohabiter avec nos animaux… ça c’est pour l’espace. 1000 questions planent sur nous.
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Enfin, le terme de la grossesse arrive. Nous décidons de faire un pont entre la vie utérine et la vie aérienne… se faire plaisir et faire vibrer les corps en chantant, aider la maman à se détendre et permettre au papa de lier une relation particulière avec l’enfant et dire au bébé à quel point il est attendu… on sent de l’harmonie dans ce programme et on a envie de baigner dedans.

Demain sera un autre jour.

D’ailleurs, demain est un autre jour et l’enfant est arrivé… Nous étions un homme et une femme, nous sommes maintenant parents, centrés et concentrés sur 53 cm et 3.9 kilos qui mobilisent toute notre attention. Notre enfant est là depuis une semaine et nous sommes au bord de l’implosion tant nous sommes au sommet de la fatigue… il est vital que nous réorganisions notre vie sociale ! Comment fait-on fait ?
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C’est difficile mais nous savons que nous vivons le plus grand des bonheurs. Par contre, comment nous comporter avec nos voisins qui ont un enfant de 6 mois auquel on a diagnostiqué une maladie rare… Comment font-ils ? C’est le moment d’être forts car ils doivent porter la différence de leur enfant et nous, nous faisons le choix d’éduquer le nôtre pour que la différence des copains ne génère pas en plus une mise à distance relationnelle. Le spectacle « instant x fragiles » nous a bouleversé.  D’ailleurs, ils ont le projet de devenir des parents experts, comprendre par là qu’ils seront des interlocuteurs ressources pour d’autres parents exposés à la même situation. Respect. Si on est courageux, on sera peut-être nous-mêmes des représentants des usagers dans des structures médicales, médicosociales ou sociales. Peu importe la structure, l’essentiel étant que la démocratie en santé fonctionne.
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Alors, va savoir quelle maturité on va développer. La sédentarité nous a gagnée et la maladie avec. Il y a des associations de patients et on va se mettre en mouvement avec eux. Il nous semble que rien ne nous sera impossible si on est plusieurs, voire que nous pourrons créer des espaces de santé. Des espaces de prévention  et de promotion de la santé, comme disent les pros… cela dit, s’occuper de nous, c’est bien mais que donner à nos petits pour qu’ils s’épanouissent ? Matériellement, le nôtre sera comblé et il ne lui manquera rien. On a le sentiment que pourtant, on a des trucs immatériels à faire en plus… des massages maternant… comme le font les parents d’Afrique ? Bonne idée. Ça nous fait tant de bien à nous que ça ne pourra que lui en faire à lui. Une pédagogique Montessori… pour gagner en autonomie et faciliter ses apprentissages. Si jeune ? Dès maintenant ? Pourquoi pas. Une approche de la nature… notre enfant jardinier à un an ! Super, on va manger bio ! Et cette idée de travailler ses 5 sens en balade en poussette va nous donner à tous trois une belle raison de prendre l’air…

Ben voui, hein. Hier, on a vu un livre au titre déroutant : « regarde, ton enfant est compétent ». C’est bizarre de le regarder sous cet angle. La quatrième de couverture nous dit : « le célèbre thérapeute familial danois, Jesper Juul, fait le point sur de nombreuses valeurs et conceptions traditionnelles concernant l’éducation des enfants. Il présente une manière pour les enfants et les adultes de ” vivre ensemble ” complètement nouvelle, qui ne se fonde ni sur l’usage du pouvoir autoritaire à l’ancienne ni sur la tyrannie démocratique mais sur l’égale dignité et l’écoute active. ” écouter vos enfants “, encourage Jesper Juul, ” soyez confiant dans le fait qu’ils réagissent de manière compétente !” Jesper Juul éclaire de manière tendre et intelligente ses théories par une multitude d’exemples tirés de la réalité ».  Et si on osait… et si on osait aussi affirmer notre projet parental et le communiquer aux structures qui gardent notre enfant pendant que nous sommes au travail… On fait le pari que nous saurons combiner nos attentes.
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1000 premiers jours et tant d’autres après qui seront riches du travail de réflexion que nous faisons sur nous et que nous faisons pour notre enfant… être parent est certaine la plus complexe et la plus passionnante des aventures qui soit au monde, mais qu’il est difficile de garder les caps !

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